Abidjan, cité ministère (je n'ai pas dit mystère), je suis au centre névralgique de l'administration publique de la république. Sur quelques hectares, se dressent de hautes tours comme des termitières où grouillent des fonctionnaires aux beaux tailleurs et belles cravates. Je dois effectuer la légalisation de mon master obtenu en France et j'ai rendez vous au neuvième étage de la tour A. Depuis leur chaises ombragées des vigiles m'indiquent gentiment la tour en question. En entrant dans le hall, je contourne l'impressionnant bureau d'accueil qui sert aussi de bar et de comptoir et je trouve six ascenseurs dont seulement trois semblent fonctionner. Je n'attends pas longtemps et des portes s'ouvrent. L'ascenseur est spacieux, lumineux et plus propre que je ne m'y attendais. On évolue, petit à petit Nous embarquons à cinq et nous commençons notre ascension. Premier arrêt, le troisième. Personne ne monte, personne ne descend ; nous con...
Les aventures d'un voyageur de la noosphère.